"En littérature, le vrai prodige n'est pas celui qui commence mais celui qui persévère"
Ami.e.s bibliophiles bonjour,
Chaque mercredi, je vous propose de découvrir une citation inspirante tirée d'un livre, d'un poème, d'une pièce de théâtre ou d'un essai sur le thème de la littérature.
Cette semaine, j'ai choisi la phrase de l'auteure Michèle Mailhot, extraite de son roman Le Passé composé, publiée en 1987:
Cette citation exprime l’idée que le talent littéraire ne se mesure pas seulement à la capacité de commencer une œuvre, mais aussi à celle de la poursuivre, de la développer, de la peaufiner et de la terminer.
La littérature demande beaucoup de travail, de patience, de discipline et de passion, et que le véritable génie réside dans la persistance et la résilience face aux difficultés, aux doutes et aux critiques.
Les propos de Michèle Mailhot valorisent ainsi l’effort et l’engagement plutôt que le don ou l’inspiration.
Michèle Mailhot (1932-2009) était une écrivaine québécoise. Elle a écrit plusieurs romans, nouvelles, textes dramatiques et critiques littéraires. Elle a reçu des prix prestigieux pour ses œuvres, comme le Prix littéraire de la Presse pour Veuillez agréer… en 1975 et le Grand Prix de la prose du Journal de Montréal pour Béatrice vue d’en bas en 1988.
Elle a aussi participé à des rencontres internationales d’écrivains et à des colloques sur la littérature.
Elle est considérée comme une auteure audacieuse, courageuse et originale, qui a exploré les thèmes de l’amour, de la solitude, de la mémoire et de la création.
Le Passé composé est un roman de Michèle Mailhot publié en 1987 chez Boréal. Il raconte l’histoire d’une femme qui revient sur les traces de son passé, à la recherche de son identité et de son destin. Elle se souvient de ses amours, de ses rêves, de ses échecs, de ses joies et de ses peines.
Elle se confronte à ses souvenirs, à ses regrets, à ses illusions et à ses désirs. Elle tente de comprendre le sens de sa vie et de se réconcilier avec elle-même.
C'est un roman introspectif, poétique et émouvant, qui explore les thèmes de la mémoire, de la création, de l’amour et de la mort. Il est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de Michèle Mailhot, qui a reçu en 1988 le Grand Prix de la prose du Journal de Montréal pour ce livre.
Comme à l'accoutumée, vos avis et suggestions sont la bienvenue en commentaires ou si vous préférez, via le petit formulaire de contact situé juste en bas de cet article.
Littérairement vôtre,
Aïkà
